Les femmes sont des coquettes fleurs
Que nous les hommes, arrachons.
Que nous importe leur pleurs,
Tant que nous les possédons?
Les larmes qui coulent sur vos joues
Sont semblables à la pluie qui abreuve les fleurs;
Vous poussez par le malheur
De vous être unies à nous.
Ils [les hommes] savent à la guerre mourir
Vous savez, seules, souffrir,
Et dans la chaleur de vos foyers,
Vous ne cessez de nous aimer.
Vous donnez la vie,
Quand nous ne savons que la prendre
Vous bâtissez des familles
Quand nous laissons derrières nous des cendres.
Ne soyez plus dupes,
Car voici la vérité!
Vous qui marchez en jupes,
Découvrant vos jambes allongées.
Fleurs! nous vous aimons vestales
Et exigeons l’exclusivité,
Tandis que nous butinons par delà les vals,
Mille fleurs dans mille bouquets.