« Si l’on éprouve le besoin de philosopher, d’interroger l’univers et de s’interroger soi-même, c’est que l’on fait partie de ceux que l’expérience de la vie a conduits à découvrir combien la sagesse manque aux hommes.«
Sur la brièveté de la vie est l’un des premiers livres de philosophie que j’ai lu. Je m’en souviens encore: je travaillais comme hôte d’accueil à La Vallée Village en région parisienne. C’était un job d’été particulièrement horrible; on devait sourire constamment, même lorsque les clients se comportaient délibérément comme des imbéciles. Nos « supérieurs » (je mets ce terme entre guillemets parce qu’ils ne méritent pas ce titre) ne prenaient jamais notre défense; jamais un mot d’encouragement ne sortaient de leur bouche, bien au contraire, ils étaient prompts à nous réprimander si nous avions le malheur de faire quelque chose qui ne leur plaisait pas.
Cette atmosphère déprimante m’a conduit à m’intéresser à la philosophie par nécessité. J’avais le temps d’être plongé dans mes pensées une bonne partie de la journée; je cherchais constamment des moyens de pouvoir supporter ma condition. En me renseignant sur la philosophie, je suis tombé sur cette vidéo d’un Youtuber qui recommandait des livres pour s’initier à cette discipline.
Je passai à la Fnac pour acquérir ce petit texte de Sénèque (ce livre que vous pouvez ranger dans la poche arrière de votre pantalon fait moins de 60 pages). Je pris des notes quasiment à chaque page, tant l’enseignement dispensé était précieux. Je vous avoue dès maintenant que je n’ai pas toujours appliqué les principes de Sénèque; j’ai connu des périodes d’oisiveté et d’excès qui m’ont beaucoup appris mais qui m’ont également beaucoup desservis.
Vous résumer ce livre me permet d’effectuer une seconde lecture, plus approfondie que la précédente: je ferai dès à présent tout mon possible pour garder ce texte en mémoire afin de vivre plus sagement.
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